Extrait de Mon envol vers la liberté
Les bobards auxquels on croit tous ou presque !
Les deux plus gros bobards que l’on nous a fait croire sur l’amour selon Byron Katie, m’ont éclairé sur ce que je faisais depuis ma naissance ! Le réaliser m’autorise enfin à reprendre un certain pouvoir pour m’en libérer…. Avec patience et longueur de temps.
C’est à ce moment que le livre de Byron Katie, J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ?, m’est tombé dans les mains. Elle explicite sa méthode de questionnement et parle des deux plus gros bobards que l’on nous a fait croire sur l’amour. Le premier qui consiste à déployer en permanence des armes de séduction massive afin d’obtenir l’approbation et l’attention des autres. Il s’agit de nombreuses actions de manipulation que l’on fait naturellement afin de faire plaisir et d’être regardé ; exactement comme un enfant cherche à capter le regard de ses parents pour que l’on s’occupe de lui. Ces réminiscences de réflexes de survie de l’enfant nous poussent, adultes, à encore confier la télécommande de notre vie en des mains extérieures. Nos parents nous disaient parfois, « je t’aime », « tu es gentil si tu ranges ta chambre » ! Voici le plus gros bobard auquel j’ai cru en restant enfermée dans cette logique si courante, si répandue, mais qui m’a fait tant souffrir. Cette logique m’a aussi offert mes plus beaux succès professionnels, mais si je peux faire autrement, je dépense moins d’énergie et de désillusions !
« J’ai besoin de gagner la faveur des gens pour qu’ils m’aiment (je peux donc vous manipuler pour que vous m’aimiez, et que vous m’approuviez). » Byron Katie. Et le deuxième bobard, explicite clairement Katie, c’est que l’on croit fermement que quand quelqu’un nous aime, il doit faire ce que l’on veut, anticiper nos attentes et nourrir nos besoins !
« Si tu m’aimais, tu ferais ce que je veux. Quand je ne raisonne plus en termes de gagner ou perdre, il devient simple de te donner ce que je veux vraiment te donner et c’est moi qui en profite. » Byron Katie.
En effet, avec de telles croyances, nous ne pouvons aller que dans le mur et ce fut mon cas bien souvent ! Je regarde encore une fois avec bienveillance cette part innocente et conditionnée qui s’est conformée à ce qu’on lui a appris. Il est plus facile de demander quelque chose quand ce n’est pas une exigence et que l’on peut entendre un non !