Prendre conscience de nos blessures et en guérir. Alors seulement nous pourrons recevoir et donner.
Extrait de N’y a-t-il pas d’amour heureux ? de Guy Corneau
Lorsqu’un enfant n’est pas confirmé par le parent du même sexe et que ce manque n’est pas compensé par une autre présence maternelle ou paternelle, il y a de forts risques qu’il finisse même par se détester et avoir honte de lui-même. Ce manque d’amour de soi entraîne en fin de compte une difficulté à reconnaître ce qui est bon pour soi dans la vie.
Lorsque l’animus et l’anima sont prisonniers des complexes parentaux, ils se retrouvent immanquablement projetés sur des figures qui ressemblent aux parents. Comme si la nature nous obligeait alors à régler ce problème pour dégager notre créativité et poursuivre notre développement.
Tant que c’est le cas, il continue à s’engager auprès de partenaires avec lesquels ils reproduisent en partie le drame de l’enfance. Et cela se produit tant que ce drame ne sera pas dépassé. En ce sens, la vie est parfaite puisqu’elle ressert toujours le même plat jusqu’à ce que nous prenions conscience de ce que nous sommes en train de manger.