« Dans un monde moderne à héritage patriarcal »
« Je me connais, je suis libre »
J’ai écrit un livre Blacklist Mon envol vers la liberté, où je décris certains aspects de mon ego distordu par mes croyances. Un jour, mon cousin, DRH dans une grande société, me dit : « Mais c’est dingue, dans ton livre, je reconnais là toutes les femmes cadres que je croise dans les entreprises. » Il s’agissait « des coupeuses de têtes ».
En effet, dans un monde patriarcal, une réaction normale face à nos efforts pour être aussi efficaces que les hommes avec leurs armes, alors que l’on doit en plus s’occuper des enfants, de la maison et que l’on a ce fameux multitâche dans notre cerveau. La conséquence, une volonté inconsciente de les castrer, une jalousie très inconsciente.
Les énergies combattives nous éloignent directement de notre féminité. Le jour où j’ai libéré cette énergie, ma vie n’a plus été la même. Je reconnaissais mon fonctionnement et n’étais plus en rivalité. J’avais compris combien la puissance émotionnelle féminine nous ouvre les portes de l’intuition.
Depuis ce jour, j’apprends à être femme, chef d’entreprise, sans forcement copier le masculin. J’ai croisé des princesses, des reines, des favorites du harem ! J’ai vu des rivalités terribles entre femmes, et la peur de l’autre femme qui pointe souvent son nez.
J’ai aussi rencontré des matriarches qui dirigeaient avec autorité toute la famille. Des femmes centrées sur la maternité, d’autres la refusant. Des mères, des amantes, des séductrices, des maladroites, des généreuses, et même des magiciennes qui vous guérissent et font fondre vos tristesses en vous prenant dans leurs bras. Tu pourrais t’amuser à lister toutes les croyances que tu as collecté sur le féminin.
J’ai aussi découvert la sororité entre femmes, la complicité et le fait de se sentir sœur toutes ensembles. Pour ma part, les croyances inconscientes et contradictoires qui trottaient dans ma tête et m’empêchaient d’être heureuse étaient : « On ne peut pas être heureux en couple » car c’est forcément l’aliénation de l’un par l’autre. « Il n’est politiquement pas correct d’être une femme libre non accompagnée d’un homme. »
Un doux héritage puissant de la société patriarcale. Nos croyances viennent de nos familles et comment l’on interprète la vie quand on est enfant. Puis, beaucoup plus tard, il y a seulement trois mois, j’ai réalisé que je me sabotais car je pensais que si je restais cheffe d’entreprise, c’était incompatible avec le fait de renouer tendrement avec le féminin ! Méfions-nous de nos croyances, elles nous paralysent et nous mettent de sérieux bâtons dans les roues… Pour cheminer vers le bonheur et la liberté, sortir de la prison.
Cette page est extraite du magazine Voyages Intérieurs n°11 « Pourquoi est il important que les femmes se relient à leur féminin ? ». Je suis partie en voyage pour trouver les mots qui guérissent… du stress, des addictions, des peurs et tout ce qui nous limite. Le commencement, l’apéritif pour plonger au cœur des méthodes pratiques qui ont changé ma vie, et devenir plus créatrice que victime.
À partir de 44 €/an