« Féminin et masculin intriqués »
« Pourquoi m’être accroché à la souffrance »
Je me suis souvent demandé ce qui nous fait rester dans une relation qui nous fait mal. Je ne sais pas si c’est la bonne question. En effet, la question qui guérit est qu’est-ce que je ressens en ce moment même ? Comprendre toute l’histoire passée n’aide pas.
Ce qui m’a aidée et m’a permis d’avancer, c’est quand j’ai réalisé que c’est un programme automatique qui me fait rester dans de telles émotions douloureuses. J’ai pu détecter en moi les guerres de l’ego pour la survie : tristesse de réaliser ce que l’on a perdu et dont on ne voyait pas la richesse. Manque de tendresse, peur de la solitude.
Comprendre que l’on a peut-être inconsciemment provoqué la rupture car le comportement de l’autre ne nous correspondait pas. Puis, poursuivre l’aventure par volonté de gagner, par dépit et par défaut. Et prendre une revanche sur l’autre femme, celle pour qui il est parti.
Besoin de reconnaître l’humiliation, l’abus, le mensonge, la perversité de jouer sur les sentiments que l’autre éprouve pour nous. Même si l’on n’est pas responsable des émotions de l’autre, on l’est toujours d’abuser de l’autre, et de détourner son attachement à son profit. Il n’existe pas de petits abus ! Et découvrir en moi, ces parts blessées qui se laissent facilement balader pour être aimées.
Et enfin dernièrement, j’ai pris conscience que l’on s’accroche aussi par peur et insécurité. C’est une conférence de Joe Dispenza qui m’a permis de réaliser à quel point cela me parle. Nous sous-estimons souvent la part d’insécurité enregistrée et programmée dans notre subconscient.
Cette page est extraite du magazine Voyages Intérieurs n°11 « Pourquoi est il important que les femmes se relient à leur féminin ? ». Je suis partie en voyage pour trouver les mots qui guérissent… du stress, des addictions, des peurs et tout ce qui nous limite. Le commencement, l’apéritif pour plonger au cœur des méthodes pratiques qui ont changé ma vie, et devenir plus créatrice que victime.
À partir de 44 €/an