Mettre des mots sur une histoire permet un changement d’altitude et d’attitude !
Dire et raconter un chagrin d’amour, m’a surprise et libérée pour regarder comment je me suis pris les pieds dans le tapis.
Écrire m’a permis de commencer à rire d’une situation violente et soudaine.
Réussir à prendre ce qui arrive comme un ingrédient de la vie offrant l’opportunité de déployer ses ailes.
Ce fut le premier pas décisif pour sortir du psychodrame et ouvrir une porte vers la comédie qui rend la vie plus légère.
C’est pas magique, mais c’est magique !
J’ai entendu quelque part qu’il est possible de transformer nos plus grandes blessures en une infinie sagesse ! C’est peut-être l’élan qui m’a porté pour finir ce projet jusqu’au bout. Écrire et publier un journal est entièrement nouveau pour moi. N’étant pas écrivain, c’est la première fois que j’utilise la liberté qu’offre la page blanche. Un espace infini où tout devient possible et où j’ai finalement osé.
C’est la première fois que j’ai le courage d’affirmer haut et fort qu’il y a une autre issue à la résignation et aux voies de garage mentales !
Certains parlent d’écriture thérapeutique. Je confirme qu’ « expulser son histoire » offre la joie de la mettre à distance, de l’observer, la regarder et retrouver le chemin de l’apaisement. Partager cette intimité avec mes amis, mes proches, ma famille est une belle aventure. Une aventure qui nous fait tous rire, discuter, et même s’envoler avec la légèreté des ailes des papillons. Beaucoup de rigolades ! Une façon de passer du tragique à la comédie, celle qui enjolive la vie et la rend merveilleuse.
Les témoignages et les retours de chacun me touchent chaque jour. Et la magie de l’exercice réside surtout dans le fait que cette histoire de Black-listage devient commune et répandue. Elle résonne chez chacun et à chaque fois de façon différente.
Mon histoire s’efface pour laisser place à la leur et nous renvoie vers nos similitudes, notre humanité et notre fraternité.